Les CPAS, enjeu mal connu des élections communales

Voici la 10è édition de Les Lundis Cosmopolites enregistrée le 7 octobre, six jours avant les élections communales du 13 octobre 2024.
Le gouvernement d’une commune, c’est un·e bourgmestre et des échevin·es qui forment ensemble le collège. Mais pas seulement : lors de ce suffrage les électeurs votent aussi pour les membres d’une autre instance, le conseil du CPAS (centre public d’action sociale).

Au conseil communal les conseillers de l’opposition… s’opposent, comme il se doit, sans effet. Les conseillers des partis qui gèrent la commune sont priés de ne pas prendre d’initiative pour ne pas mettre en difficulté leur accord de majorité. Au CPAS, en revanche, on plonge dans le concret. Les clivages, quelquefois artificiels, entre majorité et opposition s’estompent.

Le concret, ce sont les cas individuels de personnes en souffrance sociale qu’il s’agit de rencontrer. Mais celles-ci renvoient à des questions politiques. Pour ne prendre que la dernière qui s’annonce : les partis de la future Arizona ont décidé de réduire à deux ans le droit aux allocations de chômage, ce qui va transférer la prise en charge des personnes sans emploi du fédéral aux communes, via les CPAS.
Avec quelles conséquences ?

Luca Ciccia (service d’études CSC) et Yves Martens (professeur invité en droit du travail à l’HELB) rappellent le processus qui a conduit à la mise en place des CPAS, et soulèvent quelques enjeux des politiques sociales qui auront des répercussions au niveau local. Comment les partis, présents aux différents niveaux de pouvoir, arrivent-ils à dégager une ligne cohérente à ces différents niveaux ?

Répondront à leurs interpellations

• Myriem Amrani, présidente du CPAS de Saint-Gilles (PS),
• Oumar Diallo, assistant social au CPAS de la Ville de Bruxelles (PTB),
• Nicolas Lonfils, président du CPAS de Forest (Ecolo),
• Lazare Mbulu, vice-président du CPAS de Molenbeek-Saint-Jean (MR).

Les Engagés, absents, n’ont pas répondu aux invitations.

Maryam Benayad, journaliste à La Libre Belgique, et Henri Goldman, politiste, animent le débat.

Découpage
Henri Goldman 0:00:39 | Yves Martens 0:03:26 | Luca Ciccia 0:14:28 | Henri Goldman 0:18:22 | Yves Martens 0:18:52 | Luca Ciccia 0:19:17 | Yves Martens 0:20:20 | Luca Ciccia 0:20:12 | Henri Goldman 0:27:48 | Yves Martens 0:28:04 | Henri Goldman 0:30:16 | Yves Martens 0:30:35 | Luca Ciccia 0:34:54 | Yves Martens 0:36:11 | Luca Ciccia 0:37:06 | Yves Martens 0:38:27 | Luca Ciccia 0:40:00 | Yves Martens 0:40:30 | Luca Ciccia 0:41:43 | Yves Martens 0:43:53 | Maryam Benayad 0:48:07 | Myriem Amrani 0:49:48 | Maryam Benayad 0:57:12 | Nicolas Lonfils 0:57:29 | Maryam Benayad 1:01:50 | Oumar Diallo 1:02:07 | Maryam Benayad 1:12:32 | Lazare Mbulu 1:12:42 | Maryam Benayad 1:18:16 | Lazare Mbulu 1:18:52 | Maryam Benayad 1:20:24 | Myriem Amrani 1:20:48 | Lazare Mbulu 1:22:10 | Luca Ciccia 1:22:58 | Oumar Diallo 1:24:55 | Myriem Amrani 1:27:28 | Yves Martens 1:30:30 | Lazare Mbulu 1:32:05 | Henri Goldman 1:34:13 | représentant du Front commun SDF 1:36:34 | public 1:37:27 | Myriem Amrani 1:38:46 | Nicolas Lonfils 1:43:49 | Oumar Diallo 1:45:12 | Lazare Mbulu 1:49:20 | Maryam Benayad 1:49:55 | Henri Goldman 1:50:15